Volcano mi amore
Voila des années que j’errais à sa recherche. Elégant, il savait toujours me mettre a l’aise, me faire perdre la tète aussi parfois et me faire rire souvent (très bêtement en général). Irrésistible, il était doux, sucre mais costaud…si costaud.
Allez fais pas ta mijaurée. Toi aussi tu avais des bulles dans les yeux lorsque l’on prononçait son nom : Voooolcanoooo.
Best cocktail in the world (selon mon propre palmarès) que nous avions pris l’habitude de siroter (modérée l’habitude bien entendu…relax Moman) des qu’une bonne occasion (ou moins bonne) s’y prêtait : anniversaire, promotion, pari perdu, départ en vacances, bonnes nouvelles ou « ah tiens…c’est mardi ! ».
Je me suis toujours demandé si le souvenir ému que je conservais de ce breuvage tenait à ses seules qualités, à une bonne dose de nostalgie ou au fait que je ne pouvais plus en boire. Car, oui Madame, un drame s’était produit. Le bar d’à cote avait, du jour au lendemain, ôté cette boisson des dieux de la carte…sans même nous consuuullltter, nous laisser le temps de récupérer la recette ou d’enfin de savoir ou ils se procuraient leur fameuse liqueur de gingembre ingrédient mystérieux et indispensable a sa confection….. Aaaaaahhhhhh. Je restai donc sur ce souvenir idéalisé, comme cristallisé de mon volcano disparu.
V’la ti pas qu’il y a quelques semaines, en passant devant un liquor store, j’aperçois une drôle de bouteille avec une vague forme de lanterne. C’est pas que j’ai l’habitude de faire du lèche vitrine de marchand de vin et je ne sais toujours pas pourquoi j’ai eu l’œil attire cette fois ci ("Destines, nous étions tous les deux destines, lallalalalaaaaaaaalllaaa…."). Un peu bigleuse, je m’approche donc (enfin je m’envoie bêtement la tête contre la vitre tellement je suis près…la classe absolue de se cogner la tête contre la vitrine d’un magasin de pinard !) et reprenant un peu de dignité, je réalise qu’elle était la, devant moi, a New York : THE liqueur de gingembre que j’avais cherchee partout !
Tu imagines bien que le soir même, nous étions a l’ouvrage pour essayer de reconstituer la composition du Graal. Ravis…hic…du résultat…oups…
Allez une petite coupe. A servir très tres frais, dans un verre a martini (triangle) avec une cerise confite of course.
Sophie, mixologue dans l’Upper West.
LA RECETTE
Par verre: 40 ml de "Domaine de Canton", 25 ml de Cointreau, le reste de champagne et une cerise confite.
Mettre idealement tous les ingredients au frais avant de servir.
Je suis formelle : Ne pas faire l’impasse sur la cerise (de Mamie Martine of course). C’est beau et ca apporte une petite touche sucre qui rend l'ensemble irrrrrrrrrestible.